Les problèmes psychologiques dus à la pandémie

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La pandémie exceptionnelle dont l’on ne cesse de parler actuellement pose évidemment de graves problèmes de santé mais aussi économiques. Il nous semble en revanche que l’on parle beaucoup moins des problèmes psychiques engendrés par cette situation si particulière. Et pourtant, les effets sont graves.

Comme le souligne Sonia Ciotta du Cabinet psy Genève : « Les étudiants sont extrêmement stressés, les adolescents ont des tendances suicidaires, les personnes actives dans le domaine de la santé subissent une grosse pression avec l’ampleur de la tâche ». Bref, des problématiques tout sauf anodines que nous allons décrire dans cet article.

Un personnel soignant mis à rude épreuve

Le 10 décembre 2020, la RTS a publié un article dans lequel est citée Fulvia Rota, présidente de la Société suisse de psychiatrie. Celle-ci indique clairement que, durant la deuxième vague de Covid-19, nombreuses sont les personnes à présenter des problèmes psychiques de natures variées (angoisses, manque de sommeil…). Bien entendu, c’était déjà le cas durant la première vague, mais avec la seconde, on a un sentiment de lassitude et même de désespoir encore plus grand.

Le personnel soignant doit énormément travailler, et ceci dans des conditions difficiles. Pas étonnant, donc, que ces professions présentent désormais des taux d’absentéisme très importants. On songe tout d’abord aux individus qui travaillent dans les hôpitaux, mais la situation est également problématique dans les EMS. De plus, lorsque les soignants sont en isolement ou en quarantaine, les établissements perdent des bras dont ils ont pourtant bien besoin.

Nombreux problèmes chez les jeunes

On note également de nombreux problèmes en lien avec la pandémie chez les jeunes. En effet, ceux-ci sont confrontés à des parents inquiets, à des enseignants au bout du rouleau et, de façon plus générale, à beaucoup moins de contacts sociaux, avec les amis. Ce dernier point n’a rien d’anodin, et peut-être particulièrement chez les jeunes personnes pour qui ce type d’interaction est important. Les résultats sont des cas de violence dans le cadre familial, des tendances suicidaires, etc.

Si l’on note des problèmes chez les jeunes, il est fondamental de solliciter de l’aide et des conseils auprès de personnes compétentes. Penser que cela n’en vaut pas la peine est clairement la pire des solutions. À Genève, il existe par exemple une unité dédiée à la crise pour adolescents. Sa responsable, Anne Edan, nous apprend, toujours dans l’article de la RTS que nous avons cité plus haut, que les tentatives de suicides sont bien plus nombreuses cet automne que l’automne passé.

Des étudiants désemparés

Enfin, les étudiants ont également leurs problèmes en raison de la pandémie. Les conditions pour étudier sont tout sauf idéales actuellement, aussi bien à domicile que dans les établissements, sans parler des sessions d’examens qui doivent se dérouler dans des conditions particulières et tout sauf agréables.


De plus, les étudiants sont nombreux à avoir des petits boulots dans des domaines particulièrement touchés par la crise. On pense notamment aux domaines de la culture et de la restauration. En temps normal, ils ont déjà souvent des problèmes financiers. C’est désormais encore pire et cela s’ajoute aux problèmes qui se posent dans le cadre purement académique.

Pour toutes ces personnes, il est important de trouver des solutions mais aussi d’avoir une personne compétente à qui s’adresser au plus vite.